Présentation de Crespières
Charmante commune rurale et résidentielle, Crespières se situe dans l’ondulante Plaine de Versailles.
Le village est bâti à flanc de coteau, sur l’ancienne voie de communication de Poissy vers Chartres, capitale du Pays des Carnutes dont Crespières constituait la frontière Nord.
Son nom semble venir du latin Crespus qui signifie onduleux. Cette référence est vraisemblablement liée au paysage vallonné de Crespières. Au village de Crespières se rattachent le hameau des Flambertins ainsi qu’une partie de la Maladrerie de Beynes.
La création d’une communauté humaine est toujours liée à l’existence de points d’eau indispensables à la vie des bêtes et aux cultures. C’est le cas pour Crespières où l’on trouvait 18 sources de très bonne eau. Les premiers crespiérois étaient certainement des hommes du Mésolithique (8000 ans av. JC), auxquels succédèrent des hommes du Néolithique dont nous trouvons encore des traces dans nos champs : haches, grattoirs, perçoirs et autres objets.
Lors de la construction de la toute nouvelle école maternelle, création de l’architecte Quintard-Hofstein, les fouilles ont mis à jour les traces du village tel qu’il existait au haut Moyen-âge. On y a vu un cœur de village centré plus vers le Château de Sautour et s’étendant aux pieds de l’église. La première église de Crespières fut construite en 950, sur un ancien site celte. Elle a été remplacée par l’église Saint-Martin, vers 1150 et était rattachée à Notre-Dame-des-Champs.
De nombreux monastères et abbayes accueillaient nonnes et moines. On trouve encore trace du grand cimetière qui va de l’Abbaye Saint-Benoît, aujourd’hui Ferme Saint-Benoît, entre la rue de Moncel jusqu’au bout de la rue du Poteau Logé. L’église est inscrite depuis 1950 à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.Vers le 15ème siècle, la petite noblesse vit chichement autour des Fiefs de Sautour, Boulémont et Chennevières.
Juste avant la Révolution, vers le milieu du 18ème siècle, Crespières compte 500 à 550 habitants. L’implantation des constructions est sensiblement la même jusqu’en 1950, ainsi que le niveau de population qui comptera 600 habitants environ. C’est une stabilité qui va commencer à basculer dans les années 1970 qui marquent un tournant avec la création de quelques « lotissements ».
A la fin de la seconde guerre mondiale, Crespières était essentiellement une commune rurale, avec des fermes nombreuses pratiquant la polyculture et l’élevage. Ces activités demandaient une nombreuse main-d’œuvre, constituée d’ouvriers agricoles, de journaliers qui se retrouvaient au zinc des neufs cafés répartis dans le village. On en trouve la trace dans le vieux cimetière du village où s’alignent les tombes situées dans le Carré des Indigents et qui portent encore quelques inscriptions rappelant un monde qu’on appelait à l’époque les chemineaux et qui venaient chercher un emploi dans les fermes et parfois ne repartaient jamais. Toutes les petites activités artisanales étaient représentées: bourrelier, maréchal-ferrant, charron, etc. mais également cordonnier, coiffeur, etc. qui permettaient au village de vivre en autarcie.
Puis, le village a évolué considérablement : l’élevage a disparu au profit de l’agriculture maraîchère et arboricole d’un côté et de l’agriculture intensive de l’autre (blé, orge, maïs, etc.). Dans les années 50, les jeunes crespiérois vont peu à peu quitter le monde rural pour un monde industriel qui installe des usines à Flins, Poissy, etc. notamment automobiles. La vie rurale a laissé le pas au développement d’une population urbaine qui a choisi de vivre à la campagne.
Depuis les années 1970, les lotissements et agrandissements de Crespières ont fait évolué la population jusqu’à atteindre les 1689 habitants actuels.
De nos jours, les nombreux sentiers ruraux entretenus qui serpentent dans les plaines et à travers les bois, sont toujours utilisés par les agriculteurs mais ils attirent également de nombreux randonneurs et cavaliers. L’ancien corps de garde a d’ailleurs été transformé en «relais des randonneurs » dans le centre village.
Les sentes et ruelles du village sont devenues des petits jardins fleuris permettant aux habitants de circuler, en évitant les voitures. Les commerces se maintiennent malgré les mutations de populations et les nouveaux modes de consommation, permettant de conserver une activité et des lieux de contacts.
Tout au long de l’année, l’événementiel très riche (La Crespièroise, la fête de la musique, les commémorations officielles, le Festival BD, la brocante, le pique-nique du village, etc.) côtoie les nombreuses activités pérennes qu’offrent les diverses associations, tant sur le plan sportif que sur le plan culturel.
CODE POSTAL 78121
POPULATION 1633
LES HABITANTS Les Crespiéroises, les Crespiérois
NOMBRE D’ELECTEURS 1310
NOMBRE DE FOYERS 650
SUPERFICIE DE LA COMMUNE 14,91 Km²
ALTITUDE 43 m (mini) – 185 m (maxi)
LATITUDE 48°52’44’’ Nord
LONGITUDE 01°55’26’’ Est
SITUATION 17 km de St-Germain-en-Laye 20 km de Versailles 30 km de Paris
ACCES RD 307
CODE CANTONAL 78 17
CODE INSEE 78189